Turquie

Floyd : il pourrait y en avoir quatre comme toi que vous vous croiriez toujours premier.

Que du bonheur !

Comme une lettre a la poste

Passer du coq à l’âne, Pousser mémé dans les orties, faire chou blanc,

Elle dansait pied nue en discothèque.
Elle s’extasiait sur la taille des publicités coca en Turquie.
Elle fait du cardio 3 fois par semaine, a un corps parfait, et adore les films d’horreurs ou les corps sont déchiquetés.

Toutes les personnes âgées vont, dans l’avion, en même temps aux toilettes, formant des files d’attendes absurdes.

— Si on espère pas l’inésperable, l’inattendu ne se produira jamais.
— Micro-cosmos ! (le web, dans un micro-ordinateur !)

— Toutes les heures nous mangent, la dernière nous tue.
— On ne nait pas femme, on le devient. Beauvoir, adaptée de celle d’Erasme, sur les hommes.

— Rien de grand dans ce monde ne s’accomplit sans passion, Hegel.

Le vent noir souffle
Je suis le vent, Woosh !

Lorsque le doigt montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt.

Katia et Karine. Katia une superbe blonde à la peau cuivrée, d’une perfection surnaturelle, avec une poitrine avantageuse et des fesses rebondies. Karine une femme peu doté par la nature, sous tout rapport. Les deux sont simples hôtesses d’accueil à la sécu sociale… Faire valoir ?
Katia se décrit comme une fan de cardio : vélo elliptique notamment. 3 fois par semaine, en club. Elle adore également les films d’horreur “voir les corps découpez, arrachés”. Besoin central en rapport au corps ?
A ma grande surprise, Katia était une fille charmante, très agréable avec un patapouf comme moi qui l’abordait plutôt directement. Elle ne fumait pas et ne buvait pas.

Deuxième atelier

J’étais dans une forêt, il y avait une maison, une maison sûre et haute, pour nous placer au dessus du monde. Et je protégeais des dinosaures. Pas bien grand, certes : des dinosaures d’une dizaine ou quinzaine de centimètres, qui se blotissaient contre moi. Leur peau était douce. Je les protégeais, nous vivions ensembles, en sécurité. Je me rappelle de cette grande forêt autour de nous, une immense sol de feuilles mortes, parfaitement plat, clairsemé d’immenses arbres parfaitement verticaux. Le plafond des feuilles semblait très loin. Continuer la lecture de « Deuxième atelier »

Dieu

C’était le représentant du personnel, un grand archange aux ailes immenses, qui volait systématiquement au secours de tous les anges-ouvriers maltraités par les anges-managers.
— Boss, à propos des croyances que l’on file aux êtres conscients, il y a des points dont il faudrait que l’on parle.
— Exprime-toi mon enfant, et tu seras entendu, murmura tranquillement le grand berger.
L’archange sortir un gros dossier de la sacoche qu’il transportait sur son aile gauche. Le portant à ses yeux vieillissants, il fronça les sourcils en s’efforçant de lire ce qui y était inscrit. Mais embarrassé, il lisait trop vite et sans articuler, et ses mots se perdait dans la brume de l’aube universelle. Continuer la lecture de « Dieu »

Jeune Fabien

Cours Agnès, Séance 16 : Vers l’autobiographie

— Scrabble crépusculaire
la le les ce si
lire écrire ailée relais crépu plus pluie pelée place pile sire sale élu
clair esprit clap lac acier lueur repli rue raie élu
pris lier

Ecrire à la lueur de la pluie, peler l’acier crépu et sale, l’esprit plus clair, par un repli des ailes sur le lac, sur la place des sires élus.

pelure, circuler reliure capsule crepe cercle pulser

— Ecrire avec le corps

Dans le jardin de mon père il y avait, aussi, ma mère. Elle s’allongeait dans la chaise longue et, tandis qu’il suait sous l’effort du jardinage, elle profitait du soleil d’été. Les haies grandissaient chaque année et mon père revenait découper les feuilles grasses, sectionnant les volumes informes pour retrouver un semblant d’ordre et de géométrie. De l’autre coté, le barbecue de pierre servait d’appui à nos réserves de bois pour l’hiver, un empilement plus où moins précaire de bûches donc la seule vue me faisait frémir, à l’idée du travail éreintant que demandait chaque nouvelle livraison. Je ne crois pas que je faisais vraiment le lien entre ce bois si désagréable et le plaisir des flammes qu’il apportait en hiver, loin de là, dans l’âtre de la cheminée du salon. Chaque centimètre du jardin avait pour moi été le lieu d’une corvée de bêchage, de transport, d’arrosage ou d’une autre tache douloureusement inscrite dans ma mémoire d’indolent. Continuer la lecture de « Jeune Fabien »