différents types de mots ?

Communs, fréquents
— Rares
Rares au sens raffiné précis
— Jamais rencontreés mais appartenant ) la langue
— Mots inventées, propres à ce texte ou à un type de texte.
— Noms propres, évoquant ou non autre chose. Adèle – Victor Hugo, Cracaotem – caractère via phonétique #

français erra,er
réel inventé
ùm
pt lecture phonétique ou ou sémantique ?
évocateur ?
propre ou commun ?

la base pour moi crdwg ldx fous de Jezatsel.

le titre, Jezatsel. Mot inconnu, on est obligé de le gérer en phonétique. Sauf qu’on est pas obligé de vraiment le lire, on peut seulement en atteindre la première et la dernière lettre et mélanger celles à l’intérieur. On sera incapable même de la reproncer, seulement de le reconnaître.

Turquie

Floyd : il pourrait y en avoir quatre comme toi que vous vous croiriez toujours premier.

Que du bonheur !

Comme une lettre a la poste

Passer du coq à l’âne, Pousser mémé dans les orties, faire chou blanc,

Elle dansait pied nue en discothèque.
Elle s’extasiait sur la taille des publicités coca en Turquie.
Elle fait du cardio 3 fois par semaine, a un corps parfait, et adore les films d’horreurs ou les corps sont déchiquetés.

Toutes les personnes âgées vont, dans l’avion, en même temps aux toilettes, formant des files d’attendes absurdes.

— Si on espère pas l’inésperable, l’inattendu ne se produira jamais.
— Micro-cosmos ! (le web, dans un micro-ordinateur !)

— Toutes les heures nous mangent, la dernière nous tue.
— On ne nait pas femme, on le devient. Beauvoir, adaptée de celle d’Erasme, sur les hommes.

— Rien de grand dans ce monde ne s’accomplit sans passion, Hegel.

Le vent noir souffle
Je suis le vent, Woosh !

Lorsque le doigt montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt.

Katia et Karine. Katia une superbe blonde à la peau cuivrée, d’une perfection surnaturelle, avec une poitrine avantageuse et des fesses rebondies. Karine une femme peu doté par la nature, sous tout rapport. Les deux sont simples hôtesses d’accueil à la sécu sociale… Faire valoir ?
Katia se décrit comme une fan de cardio : vélo elliptique notamment. 3 fois par semaine, en club. Elle adore également les films d’horreur “voir les corps découpez, arrachés”. Besoin central en rapport au corps ?
A ma grande surprise, Katia était une fille charmante, très agréable avec un patapouf comme moi qui l’abordait plutôt directement. Elle ne fumait pas et ne buvait pas.

Deuxième atelier

J’étais dans une forêt, il y avait une maison, une maison sûre et haute, pour nous placer au dessus du monde. Et je protégeais des dinosaures. Pas bien grand, certes : des dinosaures d’une dizaine ou quinzaine de centimètres, qui se blotissaient contre moi. Leur peau était douce. Je les protégeais, nous vivions ensembles, en sécurité. Je me rappelle de cette grande forêt autour de nous, une immense sol de feuilles mortes, parfaitement plat, clairsemé d’immenses arbres parfaitement verticaux. Le plafond des feuilles semblait très loin. Continuer la lecture de « Deuxième atelier »

Dieu

C’était le représentant du personnel, un grand archange aux ailes immenses, qui volait systématiquement au secours de tous les anges-ouvriers maltraités par les anges-managers.
— Boss, à propos des croyances que l’on file aux êtres conscients, il y a des points dont il faudrait que l’on parle.
— Exprime-toi mon enfant, et tu seras entendu, murmura tranquillement le grand berger.
L’archange sortir un gros dossier de la sacoche qu’il transportait sur son aile gauche. Le portant à ses yeux vieillissants, il fronça les sourcils en s’efforçant de lire ce qui y était inscrit. Mais embarrassé, il lisait trop vite et sans articuler, et ses mots se perdait dans la brume de l’aube universelle. Continuer la lecture de « Dieu »

Jeune Fabien

Cours Agnès, Séance 16 : Vers l’autobiographie

— Scrabble crépusculaire
la le les ce si
lire écrire ailée relais crépu plus pluie pelée place pile sire sale élu
clair esprit clap lac acier lueur repli rue raie élu
pris lier

Ecrire à la lueur de la pluie, peler l’acier crépu et sale, l’esprit plus clair, par un repli des ailes sur le lac, sur la place des sires élus.

pelure, circuler reliure capsule crepe cercle pulser

— Ecrire avec le corps

Dans le jardin de mon père il y avait, aussi, ma mère. Elle s’allongeait dans la chaise longue et, tandis qu’il suait sous l’effort du jardinage, elle profitait du soleil d’été. Les haies grandissaient chaque année et mon père revenait découper les feuilles grasses, sectionnant les volumes informes pour retrouver un semblant d’ordre et de géométrie. De l’autre coté, le barbecue de pierre servait d’appui à nos réserves de bois pour l’hiver, un empilement plus où moins précaire de bûches donc la seule vue me faisait frémir, à l’idée du travail éreintant que demandait chaque nouvelle livraison. Je ne crois pas que je faisais vraiment le lien entre ce bois si désagréable et le plaisir des flammes qu’il apportait en hiver, loin de là, dans l’âtre de la cheminée du salon. Chaque centimètre du jardin avait pour moi été le lieu d’une corvée de bêchage, de transport, d’arrosage ou d’une autre tache douloureusement inscrite dans ma mémoire d’indolent. Continuer la lecture de « Jeune Fabien »

La narration et l’écriture

imageÉcrire. Malgré toute la technologie qu’implique blog (électricité, électronique, informatique, réseau, serveurs…) l’action de base de l’internet est vieille comme l’Histoire : écrire. C’est la technologie la plus efficace jamais inventée par l’être humain. Dans ce blog, je vais écrire à ce sujet.

Je me pose quelques questions. (Ce n’est pas vrai, ne m’écoutez pas, je me pose BEAUCOUP de questions, et c’est toujours comme ça.)

À quoi peut servir une histoire ? (et par la même occasion, qu’est-ce que c’est ? une chanson n’est-elle pas une histoire ? Et une discussion ?) Est-ce une mémoire ? Un apprentissage ? Un moyen de communication ?

Comment remplir ce but ? Quels sont les chemins à emprunter ? Sont-ce les personnages qui importent ? Ou bien le sentiment généré chez le lecteur ?

Comment écrire, quel est le lien entre les lettres et ce qui est lu ? Les enseignements de la littérature (pas de répétitions, figures de style…) sont-ils un ramassis de connerie et/ou d’habitude non significatives ? Ou bien les neurosciences peuvent-elles nous aider à y voir plus clair ?

Comment passons-nous d’une pensée à la frappe des lettres sur le clavier ? (On peut également les tracer sur le papier, mais c’est moins mon domaine…)

Et enfin, comment formons-nous des histoires ? Nous sommes revenus à la première question.

Je vais parasiter Clemenceau et dire ceci : l’écrit est un sujet bien trop fascinant pour être laissé aux littéraires. Voyons un peu ce que le reste du monde nous donne à lire sur le sujet ! J’essayerais sur ce blog de réunir et synthétiser tout ce que je découvre sur le sujet.

Une fille

J’ai rencontré une fille.
Nous avons discutés toute la nuit.

Elle me donne envie de découvrir mille choses. Pour la première fois, j’ai envie de m’améliorer pour quelqu’un d’autre, et pas seulement pour moi. Quelle puissante motivation ! C’est la première personne aux yeux de qui j’ai envie d’être meilleur.

Elle a donné du sens à la soirée de fête chez elle.

Elle n’est pas parfaite, dieu merci je n’aurais pas tenu la route, mais quelle femme !

Comment peut-elle encore vouloir de moi après tout ce que je lui ai dit ? J’ai révélé des choses qui me font honte, je me suis fait pitié, et elle a continué de me câliner…

Je n’en reviens pas.
Dès que je m’en sépare, j’ai peur qu’elle se réveille, que le charme se dissipe et qu’elle change d’avis. Je ne peux que croiser les doigts.

Je ne dois pas être son animal de compagnie, je ne dois pas me mettre en situation de demande vis à vis d’elle.

Je me retrouve à en parler nerveusement à tous mes amis, tentant de me restreindre car en fin de compte cela ne les regarde pas. Et je vois combien certains sont absents pour moi. D’autres, à qui je ne parlais plus récemment, une autre en particulier, me semble soudain très adaptée.

Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé.

C’est quelqu’un qui a beaucoup de convictions, tandis que je suis tout en doutes. Il y a toutes sortes de choses dont j’aimerai qu’elle me parle.

Intérets narratifs (en l’occurence de Game of throne et C-Control)

Je remarque dans Game of throne la technique de création de trame alternée. La série commence sur une séquence introductive spéciale, juste destinée à montrer la richesse à venir de la série. La première partie est alors focalisée sur les Stark, au chateau des Starks, présentant une trame plutôt unie. Mais les Starks se séparent peu à peu : le batard par vers le mur, le père va à la capitale et seule la mère et un fils restent à domicile. Chaque groupe va représenter une trame, qui va alterner avec les autres.

Cette création de trame par sission a l’avantage de ne pas perdre le lecteur, puisqu’il n’y a, à l’origine, qu’une trame. A l’opposé, de nombreuses trames dès le début sont déconcertantes. Le cas de Lost montre également une forme de sission, dérivant des trames passées à partir d’un présent commun. Une variante intéressante. Et pourquoi pas un présent multiple à partir d’un passé commun ?

C-control offre une tactique narrative intéressante : offrir un héros spéctateur, voire victime d’une trame plus large, qui évolue sans lui. Il ne fait que comprendre peu à peu les forces qui s’agitent autour de lui.

En poussant plus loin ce principe je vois une histoire d’une pièce maitresse dans un jeu immense. Elle se cache pour ne pas être broyée par les forces en présentes, mais il s’avère évidemment qu’elle va faire toute la différence, à sa façon insignifiante.

Ce type de trame pourrait susciter un identification forte du narré au personnage, puisque nous sommes tous ballotés par des forces qui nous dépassent. Ici on verrait le personnage faire de son mieux pour ne pas souffrir d’être insignifiant (se cacher des soldats, ne pas prendre parti…) tout en tachant d’en tirer avantage (détrousser les corps après la bataille, ou les villages abandonnés avant l’arrivée des armées…

Les narrations actuelles me semblent prendre la tendance contraire, en plaçant presque systématiquement les personnages au centre de la situation. Ah non, pas pour les films-catastrophe. Il y a une nuance ici, selon que le «but» du film, des personnages, est d’influer sur les événements ou juste sur leur vie. l’anime C-control est le seul que je vois qui propose d’infuer sur des événements qui le dépassent, sans en devenir le centre.

Il pourrait y avoir un plaisir partagé, une jouissance de puissance type Dragon Ball, à voir quelqu’un devenir central.

Il s’agirait d’une forme qui serait naturellement pertinente pour mon histoire de Gillz. Piko serait balloté par les événements – kidnapping, trafic d’esclave, artisanat forçé – jusqu’à ce que, ayant sympatisé partout, il puisse faire le lien entre les protagonistes et créer la paix.

J’ai aussi lu aujourd’hui Violence doesn’t add to children’s enjoyment of TV shows, movies: study. Il semble que ce ne soit pas la violence, mais l’action qui soit attirante. La vitesse aurait ainsi le même effet.

Intérêts narratifs (en l’occurence, de Fate Stay Night)

– Systèmes de classes (de servants). Valorise les personnages en les incluant dans un tout plus important. Créé une attente de découverte (des autres classes). Sans oublier la double identité servants/héros.
– Correspondance caractères servant/maître. Le narré apprécie de pouvoir transvaser à l’autre ce qu’il apprend sur l’un. De plus les conflits servants/maîtres, notamment celui de Shiro/Saber, sont intéressants en ceci qu’il s’agit d’affronter son propre caractère.
–Le potentiel de Saber, non-exploité par Shiro, qui créé une attente. L’épée invisble de Saber en est un bon exemple : on attend sa matérialisation, se disant « si elle est si puissante immatérielle, qu’est ce que ce sera une fois matérialisée ! »

Défauts
– Lenteur, notamment à cause de l’ordre d’introduction des éléments. Bien que l’histoire soit centrée sur Saber, elle met plusieurs épisodes à apparaître. Il est possible que cela soit un héritage du jeu d’où vient le scénario, qui est par nature multi-centré sur chaque fille. Naïveté.

Autre élément non-classés
– Un autre aspect important est l’idéalisme de Shiro. On l’admire tout en le trouvant stupide, et l’on espère de tout coeur, mais sans y croire, qu’il nous démontrera qu’il faut avoir la foi. Il parle à chacun de nous en ceci qu’il est le thème de « Certaines choses sont souhaitables, mais il faut parfois faire des concessions ». Ici c’est le refus de la guerre, qui est en jeu, le refus de suivre les règles d’une guerre alors même que l’on est jeté en son coeur. Les actions de Shiro sont ridicules, contre-logiques et sucuidaire. (quand il s’oppose lui-même à des servants, quand il considère Saber comme une femme qu’il faut protéger…) et elles nous énervent (Laisse Saber combattre ce put*** d’Assassin nom de d***) mais en même temps elles suscitent notre admiration (c’est beau de se battre jusqu’au bout) même quand les valeurs défendues sont surranées («une fille ne devrait pas avoir à se battre.»)
– Un autre point que je suppose important est l’ambiance érotique latente. Certain moment de la série, lorsque l’on sait que le scénario provent d’un jeu Hentai, laisse supposer des actes sexuels. La scène de connexion « magique » entre Saber et Shiro dans la forêt, la tenue SM de Sakura lors de sa capture par Médée…

Réflexion
A propos des intérêts, il semble y avoir une utilisation générale de la dualité. Fate Stay Night reposte sur une suite d’associations héros/servant, servant/maître. On pourrait même parler du lien «Saber affaiblie»/«Saber pleine puissance». Je pense qu’il y a là un mécanisme d’immersion. Le narré doit lui-même faire le lien entre ces profils, et cela créé des attentes chez lui, des non-dits qu’il comprend et apprécie. Cela donne aussi avec efficacité plusieurs niveau de lecture à la narration, selon les liens que l’on a fait.
Un outil à réutiliser.

Les titres de romans et d’articles : un essai

Pour titrer un article court, on doit résumer l’idée générale et en montrer l’attrait. Mais lorsqu’un texte contient plusieurs idées, que faut-il titrer ? Est-ce toujours possible ? Esquisse de trois sortes de titres différentes.

Pour qu’un texte long se tienne, il doit contenir une idée directrice, plus dont découle l’examen, dans le texte, des autres idées. Est-ce donc celle-là qu’il faut titrer ? Mais n’est-ce pas terriblement réducteur ? Bien souvent, ce sont les autres idées examinées qui donnent de la valeur au texte. Ce titre doit aussi, de par sa nature et ses qualités linguistiques, refléter le texte qu’il accompagne. Une oeuvre drôle devra avoir une blague en guise de titre, par exemple. Un roman à personnages décrira un trait de personnalité dans son titre (je pense par exemple à « La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette », alias millenium tome 2, actuellement adapté au cinéma.)Mais quoi qu’il fasse le titre ne peut refléter fidèlement le contenu d’une oeuvre, car celle-ci est trop vaste et passe par des procédures incompressibles comme la création d’émotion chez le lecteur.

Le titre à inévitablement une autre fonction : il est hautement référentiel. C’est-à-dire qu’il sert avant tout à désigner l’oeuvre, et non pas à la caractériser. C’est le titre que l’on indique au libraire pour qu’il trouve le bon livre, c’est le mot-clef par lequel on désigne l’œuvre dans une discussion. Dans cette optique, le titre doit avant tout mettre en avant les spécificités de l’oeuvre, pour le différencier du reste au maximum. Puisqu’il vise à être utilisé pour retrouver et gérer l’oeuvre, il devra être facilement mémorisable.

Ce sont donc trois fonctions distinctes du titre : le titre représentatif, le titre symbolique et le titre référence. Le premier n’intervient que lorsque le contenu est simplifiable à une phrase, tandis que les deux autres vont désigner des contenus qu’ils ne représentent pas entièrement. Il peut alors être intéressant d’utiliser plus de titraille. Les titres de partie sont bien entendu intéressants pour préciser le contenu des sous-parties, jusqu’à aboutir à un découpage assez fin pour pouvoir y mettre des titres représentatifs.

L’idée du sous-titre de roman est également intéressante. Il ne s’agit pas d’un nouveau titre, mais en fait plutôt d’un double titre. L’oeuvre possède alors un titre principal, référentiel, pour identifier l’œuvre, et un sous-titre symbolique, donnant un avant-goût de son (incroyable) contenu, un peu comme un slogan. Cela me semble permettre une description plus fine de l’oeuvre, en séparant les fonctions.

Mais peut-être une personne avec plus d’expérience dans la titraille trouverait à redire à cette conception. Je me demande ce qu’en dirait un secrétaire de rédaction ? Bref, je pense donner un sous-titre à mes romans.